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mardi 1 septembre 2015

20 août 2015 - Retour au bercail (Beijing-Vancouver-Montréal)

Nous avons profité pour sommeiller et recharger notre batterie avant les longs vols.  Donc, nous sommes restés à l’hôtel et pris notre temps pour déjeuner, nous avons soufflé des bulles de savon à l’extérieur de l’hôtel, car il y a un joli petit kiosque, activité très réussie.  Notre sauterelle tenait beaucoup à conserver sa petite bouteille avec elle.  Nous perdons un peu de temps à connaître les environs, une petite allée avec des kiosques de restauration qui reflètent plus les images que nous avons de la Chine et où les personnes locales se restaurent.  Sur le parterre d’un kiosque, un bac rempli d’eau avec des grenouilles et un poisson qui tente de s’échapper.  Il nous fait une frousse de par sa volonté de survie et ses bonds qu’il effectue pour sortir de ce bac de propylène.…

Nous dinons dans un restaurant similaire aux autres avec tous les plats que l’on étale au centre de la table sur le lazy susan.  La spécialité de celui-ci est un légume qui ressemble à des patates douces, coupé en lanière, aspergé d’œuf et pané.  Le résultat est succulent et nous sommes plus que rassasiés avec tous les plats.  En ce qui me concerne, il y a une atmosphère nostalgique dans l’air.  En plus de quitter la Chine, de  l’appréhension du long trajet et de la vie de famille qui nous attend à la maison, il y a dans le resto une musique d’ambiance qui n’aide pas :   ‘’My heart will go on.’’ chanté par Céline Dion.  Cette chanson me rend encore plus sentimentale, car je la chantais à tue-tête avec ma mère.  N’étant plus des nôtres,  j’ai une pensée pour elle qui veille sur nous.

Le départ de Beijing vers Vancouver est prévu à 16 :05.  Nous quittons pour l’aéroport à 12 :30 afin d’être aux guichets pour 13 :00.  Nous attendons en ligne, car les bornes d’enregistrements ne seront pas ouvertes avant ½ heure encore.  Nous ne pouvons altérer nos sièges qui sont de 3 personnes ensemble et une personne de l’autre côté du couloir, nous sommes au moins sur la même rangée.  Notre guide nous accompagne le plus loin possible.  Bien que nous la connaissons seulement depuis une semaine, nous avons un peu de peine à la quitter.  Elle donne quelques consignes à notre fille qui l’écoute, il semble y avoir un petit pincement au cœur.  Mais noter sauterelle sera en sécurité et aimé par nous tous.

Nous passons donc une première vérification afin d’être autorisé à prendre le petit train, attendons ensuite la sécurité (vérification de passeport), prise de photo, scan des bagages et nous puis une seconde vérification d’identité.  À chaque étape nous n’avons pas eu de problème avec notre sauterelle et son passeport chinois qui voyage avec des parents canadiens.  La boutique de souvenirs près de notre porte d’embarquement renferme plusieurs items et nous aide à tuer le temps.  Certains articles sont abordables, d’autres sont 3 à 4 fois le prix de ceux de l’allée de la soie.  Il y a même un Starbucks à proximité, un bon café va nous aider à tenir bon.  Les installations sont modernes et superbes et le tapis d’activité pour les enfants est vraiment plus créatif que ceux à Dorval.  Bref, le temps passe vite et nous avons le luxe de monter à bord rapidement, car nous avons une jeune enfant.

Ainsi mon mari mérite la compagnie de ses 2 filles.  Quant à moi, je me trouve seule sur ma rangée au centre de l’avion.  Ma fille aînée viendra me rejoindre pour se reposer et faire quelques ZZzzZZ.  Je m’assoupis et le nouveau même de notre famille a dormi pratiquement tout le vol de retour (à l’exception du temps des 3 services de repas).  Sans doute par instinct, elle savait et sentait la proximité de la nourriture, puis se rendormait par la suite.  Mon mari a été le seul à ne pas dormir.  Le vol a expérimenté plusieurs zones de turbulences, surtout après 45 minutes de notre envolée, et ce pour une durée de 30 à 45 minutes.  Le service a même été interrompu.  Naturellement, nous devions avoir la ceinture bouclée qui a été une tâche à imposer à notre sauterelle anticonformiste.

Nous avons enfin atterri à Vancouver autour de 11 :30 malgré le fait que nous avons pris 50 minutes avant de décoller de Beijing (selon l’horaire prévu).  Aux douanes, l’agent nous a posé des questions et nous avons dû montrer les documents que l’ambassade canadienne nous avait remis.  La procédure a duré quelques minutes, mais nous avions toutes les informations à portée de main dans la mallette.  Nous avons ensuite passé aux services de l’immigration pour nous assurer que tout soit conforme et encore une fois montré quelques documents.  Tout est beau!

Nous repassons la sécurité, fouille et scan de bagages.  Puis, nous avons eu le bonheur et la joie d’être accueillis par la sœur de mon mari qui habite à quelques heures de là.  Les 5 heures de temps d’escale ont passé plus rapidement.  La fatigue se faisait plus sentir sur mon mari que sur l’agente féminine.  Nous avons apprécié enfin pouvoir raconter notre histoire et les aventures du périple. Quels moments précieux!  Nous nous sommes également restaurés et nous avons une belle vue sur les Rocheuses.  Que c’est plaisant d’être enfin chez nous au Canada.

Pour la seconde envolée (départ à 17 :00 pour un atterrissage à Montréal le lendemain à 00 :50 du matin), j’ai le plaisir d’être assise entre mes deux filles.  Ma fille aînée qui se trouve sur le bord du hublot et qui est très autonome regarde plusieurs films.  Ma plus jeune demande plus d’attention et ne comprend pas encore le principe de sécurité (tablette remontée au décollage et ceinture en tout temps).  On s’amuse avec tout et rien, elle regarde les films, mais elle a vite le réflexe de s’étendre et de dormir.  Servant d’oreiller pendant plusieurs heures et ayant les jambes engourdies, j’ai dû me lever.  Le retour à mon siège a été plus pénible, car notre jeune fille s’est réveillée et elle se sentait perdue.  Donc naturellement, elle pleurait à tue-tête.  Afin d’éviter de perturber les autres passagers, mon mari l’a prise dans les bras.  Bravo, chère tendre moitié qui consolait dans le couloir son trésor de 55 lb semi-endormie.  Elle se calme après un certain temps et elle poursuit sa ‘’nuit’’.  Ma fille aînée a apprécié de voir la Ville de Montréal de nuit et enfin de retrouver sa maison.  La plus jeune ne sait pas encore à quoi s’attendre, mais au moins elle semble calme.

Nous atterrissons sans problème et un peu en avance.  Ma sœur et sa fille qui nous attendent à l’aéroport ont même été surprises qu’on sorte aussi rapidement (nous avons que des bagages à main!) qu’elles n’ont pas eu le temps de dérouler la splendide pancarte de bienvenue à la maison.  Les deux cousines sont heureusement d’être dans les bras l’une de l’autre et moi je ne peux m’empêcher d’avoir quelques larmes dans les yeux qui étaient le résultat de tant d’efforts pour agrandir notre famille!

Notre sauterelle adore sa nouvelle cousine!

Nous sommes à la maison à 01 :30 heures du matin.  Nous jasons un peu, mais je suis la seule qui semble fraîche comme une rose; prête à raconter notre aventure en Chine et prête pour la nouvelle aventure qui commence!

Puisqu’il est tard et considérant le manque de sommeil, nous nous couchons, mais notre sauterelle a expérimenté plusieurs crises d’insécurité dans la nuit malgré le fait qu’elle partage la chambre avec notre fille aînée.  J’ai donc dû dormir à ses côtés.

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