Nous
partons donc à 9 :30, de l’hôtel et comme activité de dernière journée,
notre guide avait planifié l’allée de la soie.
Maintenant, le nom de « allée » est symbolique, car c’est un
bâtiment qui renferme plusieurs kiosques où il faut négocier si l’on désire
vraiment quelque chose ou il faut ignorer les vendeurs si nous ne désirons rien. Car répondre un ‘’non’’ cela signifie que
nous avons l’intention d’acheter. Pas
évident pour nous occidentaux qui avons l’habitude de répondre et d’être poli.
Notre guide
nous a proposé une séance de 90 minutes ou 120 minutes. Je regrette d’avoir choisi 90 minutes, car
j’ai manqué de temps et d’argent. Nous
devions surtout surveiller la petite sauterelle qui n’est pas très patiente
dans les kiosques. Pour ma fille aînée
et moi-même, nous désirons dénicher la perle rare et surtout des
souvenirs. Ma fille aînée voulait
également un parchemin similaire à celui que nous avons fait confectionner pour
notre nouvelle fille. Bien que ce
traitement soit exclusif aux enfants adoptés, ce type de parchemin en version
simplifiée et modeste était disponible.
Je ne pouvais lui refuser.
Bien
qu’elle soit dans les bras de mon mari, notre sauterelle réussissait à nous
faire perdre du temps et à nous donner des sueurs froides surtout quand elle a
lancé son soulier (un croc) dans l’étalage d’un kiosque. Heureusement que nous étions dans les items
d’aiments et éventails et non dans sa section de porcelaine de thé! Nous n’étions pas très fiers. Disons que je n’ai pas négocié trop à rabais
mes achats.
Nous avons
même été surpris que certains vendeurs nous abordent en français. Encore une fois, le temps nous manque, car
notre guide nous demande si nous voulons aller manger du canard laqué
(spécialité reconnue). Dans
l’affirmative, nous devons accélérer, car il ne nous garantit pas notre table
et le restaurant est à proximité. Je
dois donc abandonner mes derniers achats.
Effectivement, le restaurant est à deux pas et l’accès en voiture est
plus long, car il y a des embouteillages et plusieurs véhicules tentent de nous
couper le chemin.
Encore une
fois, notre guide nous commande un plat de légumes, un plat de nouilles et
plusieurs variantes de canard laqué. Un
qui consiste à tremper la peau dans du sucre peu raffiné, des morceaux de
canards avec la peau, d’autre uniquement la chair avec une sauce sucrée que
nous étendons dans une petite crêpe et des condiments et finalement les os avec
les restants du canard qui sont frits.
Nous rapportons les restants que notre guide déposera à l’hôtel pour
nous. Bien que ce ne soit pas une coutume d'apporter les restants, nous l'avons fait car le guide nous l'a suggéré. Avoir su avant de partir, nous n'aurions pas commis ce faux pas. Car c'est notre habitude d'entrer dans un restaurant et de commander à l'aveugle. Zut, ça sera pour un prochain voyage et un avis pour les prochains parents.
Puisqu’il
est à peine 13 :00 et que c’est officiellement notre dernière journée
complète à Beijing, je ne voulais pas retourner à l’hôtel aussi
rapidement. Je lui ai parlé du temple
des lamas. Puisque cette excursion ne
fait pas partie du forfait, elle a la gentillesse de nous y déposer et de nous
écrire un message que nous transmettrons au chauffeur d’un taxi pour qu’il nous
ramène à l’hôtel.
Nous
achetons les billets sans trop de difficulté et passons la sécurité ainsi que
l’entrée au site. Une fois traversée,
notre sauterelle qui se trouve dans les bras de mon mari et dont elle vient
d’être déposée par terre afin qu’il puisse prendre son souffle à cause de la
chaleur toujours aussi accablante décide de nous faire une séance de
bouderie. Elle ne veut pas marcher,
encore une fois les excursions ne sont pas son style. Nous sommes à 10 ou 15
pas d’elle et refuse d’avancer et nous, nous refusons de reculer. Pendant 25 minutes, nous sommes tous là à nous
tenir tête, nous avons tout notre temps
et nous sommes extrêmement patients.
Finalement, la petite sauterelle flanche et vient nous rejoindre. Une fois dépassée l’allée, nous avons des
moulins à prières à notre portée, notre sauterelle est la première à jouer et
est même excitée. Enfin, nous
retrouvons notre joyeuse fille. Deux
guichets sont présents afin de nous remettre gratuitement une boîte de tiges
d’encens pour faire exaucer nos prières.
Nous pénétrons dans une première cour avec plusieurs kiosques et
bâtiments. Notre sauterelle est toute
heureuse de nous distribuer 3 tiges d’encens chaque. Nous en profitons pour compter avec elle en français. Elle connaît les chiffres de 1 à 10 en
français et à chaque occasion nous lui rafraîchissons la mémoire et en plus
comme encouragement, nous lui demandons de nous ‘’donner cinq’’! Les lieux sont magnifiques et notre guide
nous avait indiqué que la splendeur du site était à l’origine la résidence d’un
prince et un reflet de la richesse qui est similaire à celle de la cité
interdite que nous ne pouvons visiter.
Nous avons donc fait quelques souhaits et remerciements en enflammant
nos bâtons d’encens et les piquer dans le brasier et nous visitions les lieux
ainsi que tous les bouddhas avec des significations différentes.
Nous
accédons à la seconde cour. Encore plus
magnifique et nous effectuons le même rituel.
Notre sauterelle ne se fait pas prier à tourner le moulin à prières et
nous l’avons immortalisé en vidéo.
Naturellement, il va s’en dire que nous sommes encore regardés et ma
fille aînée se fait même caresser le bras.
La
troisième cour est la plus somptueuse et richement décorée. Les toitures sont spectaculaires et il y a
même des passerelles entre les bâtiments et celui central qui abrite un bouddha
du futur dont sa hauteur mesure 17 mètres et sculpté dans un seul tronc d’arbre
à sandale. Nous effectuons toujours notre
petit rituel à la grande joie des filles. Malheureusement et par respect, nous
ne sommes pas autorisés à photographier l’intérieur des bâtiments. C’est dommage, mais nous comprenons.
Heureusement
que nous avons toujours des collations sur nous. Notre sauterelle se gave continuellement de collations et de
breuvages. À cette heure-ci, la réserve
commence à tirer à sa fin ainsi que notre excursion des temples. Je continue à prendre quelques clichés et
des prises de vue différentes pour s’esquiver des lieux surtout que les
perspectives sont différentes. Nous
faisons signe à un taxi et remettons le petit mot que notre guide nous avait
préalablement écrit pour nous rendre à l’hôtel. Nous n’avons eu aucun problème et montant à débourser est précisément celui que nous avions eu de
notre guide.
Un petit
fait cocasse est qu’en route vers l’hôtel, nous passons par un quartier qui
s’appelle China-Town. C’est un peu
ironique de trouver ça ici à Beijing bien que des grandes villes mondiales
possèdent ce type de quartier avec cette appellation.
Même si
c’est notre dernier soir et que nous aimerions célébrer dans un restaurant,
nous mangeons les restants et les dernières collations que nous avions
apportées.
Après
souper, les valises méritent notre attention. La stratégie est que mon mari s’occupe de la sauterelle et moi je
répartis le poids et les souvenirs dans nos valises. Nous sommes chanceux, car nous avons le luxe d’avoir une balance
dans notre chambre. Nos valises ne
doivent pas dépasser 10 kg afin d’éviter les frais. Je dois répartir le poids de ma valise dans les autres et je suis
agréablement surprise, le poids est donc de 9.8 kg, 9.4, 9.0 et 8.0 kg. Naturellement la plus légère est celle de
notre sauterelle, car nous n’avons pas de cadenas (médicaments et souvenirs
cassants).
Notre vol
de retour est prévu à 16 :05. Nous
aurions eu du temps pour visiter une attraction, question de nous dégourdir les
jambes en vue de notre long vol. Nous avons songé aller au parc DiTan et le
temple de la terre, car le trajet en taxi sera court et peu dispendieux. Selon notre heure de réveil demain, nous le
considérons.
Nous sommes
chanceux, car le volcan qui se réveille au Japon n’affectera pas notre vol et
n’est pas encore entré en éruption.
Tout semble de bon augure pour le lendemain.
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